|
On trouvera ici une abondante selection du travail de
Georges Faget-Bénard en cinq catégories :
Les dessins, qui couvrent la période 1964/1976 ;
les rêves pour la période 70/79.
A partir de 1980, la selection opère indépendamment des
années mais procède par thèmes : Dehors, dedans,
tout près et, dans une autre catégorie, qui commence
en 1989, Paris l'intemporel.
(La peinture murale ci-dessus est
visible dans le Passage Geffroy-Didelot, dans le 17e
arrondissement de Paris, au numéro 10)
|
L'essentiel de mon travail vient de la rencontre avec le
Théâtre, en 1964, et d'une reflexion constante sur l'aventure
humaine.
Tres tôt, j'ai été frappé de l'incroyable diversité des
croyances et des visions du monde, à la fois
géographiquement et historiquement.
Probablement parce que mon père était communiste dans
une famille de droite catholique formée de d'Italiens, de
Belges et de Français.
J'ai vu ensuite que tous les conflits provenaient précisément
de ces décalages de vision, ces croyances divergentes
devenues traditions, puis obligations de penser dans leur
cadre exclusif.
J'ai commençé par percevoir les différences, ce qui a
impliqué une sorte de maelstrom culturel, puis, peu à peu,
les similitudes sont apparues. Et j'ai pu suivre un fil.
Dessiner, puis peindre, pour moi, est une manière de
ranger les choses, de les penser et d'en fixer les
contours. L'Art n'est donc en aucun cas "décoratif",
Encore moins économique. Pas plus que le théâtre n'est une
distraction. C'est une manière concrète de penser.
Et de vivre.
Je n'ai jamais voulu "être peintre". La peinture s'est
imposée à moi. Elle ne compte que dans la messure où elle
permet d'ouvrir un dialogue avec quelqu'un. Évidemment pas
tout le monde.
C'est la vie...
|