Nous, Théo et Vincent Van Gogh
 
On sait que Théo et Vincent ont beaucoup parlé le soir de l'agonie du peintre.
Puisqu'aucun médecin n'a été appelé, on peut en déduire que ce fut délibéré.
Jean Menaud est parti de cette hypothèse d'une discussion entre les deux frères et, par les lettres, nous fait voyager dans l'étonnant parcours. Les évocations sont fortes, toutes soigneusement étayées, les dates confrontées, certains témoignages inédits insérés.
La pièce a été jouée plus de 800 fois, un peu partout en Europe, ainsi qu'aux États-unis et au Canada. Également dans le Musée Van Gogh à Amsterdam.

Montage du décor à Toronto
Il fallait un lieu unique : la chambre de vincent. Tout le monde la connaît. Le sujet de la pièce n'est pas une reconstitution, mais le lieu plus abstrait d'une vérité. Les évocations nécéssitaient qu'on puisse changer de lieu. J'ai imaginé respecter la forme d'une chambre en réduisant les éléments au minimum : le lit de Vincent au jardin, le fauteuil de Théo à la cour et, au dessus, la reproduction en trois dimensions du soleil peint par Vincent dans ses oeuvres. La chambre, qui parait faite de planches de bois est en réalité tendue d'élastiques larges que les comédiens peuvent écarter pour entrer ou sortir.
Le huis-clos est total. Et, bien entendu, le sol est un tapis de danse noir, d'un brillant de miroir, qui reflète toute la situation dans sa verticalité.
 
Toronto, puis Toledo, sur les bords du lac Èrié, comté de New-York
Les images des degés de vincent
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