JACQUES LE FATALISTE

Chaque siècle a son intéret, mais j'ai une passion certaine pour le 18e siècle. Il m'apparaît comme traversé d'une intelligence nettement supérieure au 19e, écrasante si on le compare au 20e. Entre autre parce qu'il sait allier les contrastes, ne craint aucune contradiction, tant sociale que morale, encore moins pour les oeuvres de l'esprit. Et ignore encore l'industrie.

C'est une telle chance de pouvoir faire ce qu'on aime. Lorsque Jean me parle du projet, il semble évident qu'il nous faut un lieu unique - il ne s'agit pas d'un western, mais de philosophie - Mais comme il faut changer de lieu, J'ai envie d'un grand arbre sur la scène, un arbre roux, monté sur roulettes, qu'on pourra déplacer en le tirant ici et là.

L'arbre possède deux hauteurs. Selon les théâtres, il peut atteindre 3,00 m ou 4,50 m

Il y aura même un escalier dans le tronc pour qu'on puisse apparaître entre les branches.
Comme d'habitude, j'imagine un sol en tapis de danse noir passé au "Klear" afin de lui donner la brillance du vertical. J'ai aussi envie d'une structure en tubulure metallique laquée noire pour accorcher les projecteurs, qui seront visibles.

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